mercredi 30 novembre 2011

C'est quand le bonheur?

En ce moment, j’ai remarqué qu’il une certaine tendance du bonheur prédomine dans notre société. J’ai l’impression que la tendance est au « petits bonheurs ». On ne croit plus au vrai bonheur mais plus qu’aux plaisirs faciles.

Et pourtant, la définition du bonheur est la suivante :

Le bonheur est un état durable de plénitude et de satisfaction, état agréable et équilibré de l'esprit et du corps, d'où la souffrance, le stress, l'inquiétude et le trouble sont absents.

Le bonheur est un état DURABLE ! Alors, dans la promotion des « petits plaisirs », n’oublierait-on pas le vrai bonheur pour de vrai pour de long ? On devrait donc croire qu’il n’existe plus ?!

Hmmmmm…

Je suis la première à promouvoir les petits plaisirs, chaque vendredi sur ce blog. Ces plaisirs ont une place importante dans nos vies. Ils nous permettent de nous recentrer sur nous et de nous faire monter le moral de façon assez radicale. Ces petits plaisirs nous donnent envie de bonheur durable. Ou en tout cas; à moi !

Je me souviens quand j’étais dans les moments les plus durs de ma vie, quand je n’avais pas d’argent pour vivre, un boyfriend méchant, que je me sentais seule et abandonnée de tous, que je me laissais marcher dessus par tout le monde… Les seuls moments où j’arrivais à trouver courage étaient les moments où je me concentrais sur les petits plaisirs.
Je me souviendrai toujours, par exemple, du jour où, complètement fauchée, je me suis mise à pleurer dans un supermarché parce que je me payais le luxe de m’acheter un dessert à la vanille. J’ai pleuré jusqu’à la caisse et j’ai savouré mon dessert avec délectation.

A partir de ce petit plaisir, j’ai commencé ma quête du plaisir petit, plaisir furtif et éphémère. Mais entre deux plaisirs, où est le bonheur ? Pourquoi est-ce que je devais redescendre à chaque fois de mon nuage à un moment où un autre ? Il y avait injustice!

Et maintenant, six ans plus tard, je le clame haut et fort : le bonheur, ça existe pour de vrai ! Et ce n’est pas une « roue de la fortune », qui monte et qui descend, c’est une échelle. Une échelle où on peut choisir où l’on se positionne et où l'on est pas forcé à penser à la descente qui nous attend.
Cette échelle elle va de dépression totale vers bonheur total. Et il est bel et bien possible de monter sur cette échelle sans devoir forcément redescendre. Je le sais et j’en suis sûre. En toutes ces années de combat contre, avec et pour moi-même je n’ai fait que monter sur cette échelle et je ne sais que je ne redescendrais jamais aussi bas que je ne l’ai été à certains moments de ma vie.


Qui de plus est, je trouve que c’est mon devoir de monter sur cette échelle et de rester le plus haut possible. C’est une question de survie ; les gens heureux ne font pas mal aux autre gens, ils sont en meilleure santé, ce sont des gens de confiance, éthiques et c’est un idéal auquel j’espère accéder petit à petit.

Je sais qu’on va me sortir des gros « oui mais il y a toujours le robinet qui fuit, il y a toujours quelque chose qui va mal ! » et des « et quand tu tombes malade ou quelqu’un de proche meure, hein ?! » et bien même. Les gens heureux surmontent plus facilement bon nombre de maladies et malheur et moins d’accidents leurs arrivent. Le robinet fuit mais quelqu’un qui est heureux de façon permanente n’y prête pas attention. Il résout le problème et continue tout simplement à vivre.

Pour moi, le seul sauvetage possible de ce monde qui est, on ne va plus le nier, en détresse, c’est le bonheur. Les gens heureux prennent soin de la création qui les entoure.
On ne peut pas s’occuper d’autrui quand on est malheureux, on est tellement plus efficace à tout quand on est heureux.

C’est mon intime conviction qu'il n’est non pas désirable mais crucial d’être heureux. Pour nous-mêmes, pour notre planète et pour ceux qui nous entourent. Je trouve que le bonheur est un acte altruiste. Ce n’est pas égoïste que de s’occuper de soi, au contraire ! Alors mettons de côté les films, les magazines et les « experts » qui ne revendiquent que l'enfilade de petits bonheurs pour éclairer notre quotidien si sombre. Qu’est-ce qu’ils en savent, eux, de comment on "devrait" et "faudrait" vivre notre vie ? Cela ne donne pas un éspoir incommensurable que de savoir qu'on peut être heureux de façon durable?

Pourquoi ne pas mettre la barre plus haute et perpétuer le sentiment de bien-être en devenant…

Oh Mon dieu !!!

En devenant HEUREUX !!
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3 commentaires:

JOhanna a dit…

Je suis entièrement d'accord avec toi : le bonheur ça se cultive, ça s'apprend, ça s'apprivoise.
Et quand on arrête de se concentrer sur les broutilles qui gâchent le quotidien, on se rend compte que tout ne va pas si mal en fin de compte.
Étant plutôt (voire franchement) poisseuse ces dernières semaines, j'essaie de rester optimiste en me disant que j'ai la santé, ma famille va bien, j'ai un mari qui m'aime et que j'aime en retour... alors le reste : GO TO HELL !

Ah oui, aussi, un truc qui marche bien pour garder la pêche et tenter d'atteindre le bonheur, sans frein : faire un tri dans son entourage et savoir se séparer des boulets qui ont tendance à te tirer vers le bas de l'échelle. C'est pas mal ça aussi ;)

La Tellectuelle a dit…

Attends je suis pas tout à fait d'accord avec toi. Enfin si, mais avec des nuances.

Je crois que l'un (les petits bonheurs) entretient l'autre (le grand bonheur) et vice et versa.

Je me rappelle une période de ma vie où tout n'allait pas spécialement mal (je ne suis jamais arrivée à ta situation par exemple), j'étais juste dans une relation de couple insatisfaisante. J'ai pris conscience que je n'étais pas heureuse parce que je ne me rappelais même pas de la dernière fois où j'avais ri (ça se comptait au moins en mois).
Mon absence de grand bonheur me coupait de la possibilité d'accéder aux petits bonheurs. Un peu comme si je pensais "à quoi bon ?"

A l'inverse, en cas de grand bonheur ou de "vrai" bonheur, si on ne l'entretient pas en se faisant plaisir en se centrant de temps en temps sur des petits bonheurs perso, je pense qu'il s'éteint.

Enfin, je suis over d'accord avec ta théorie du devoir au bonheur ! Je n'y avais jamais pensé comme ça mais c'est clair ! C'est même plus un droit, c'est un devoir d'être heureux !!

anne a dit…

Oui je suis d'accord avec vous et le conseil de Johanna sur les boulets est capital d'ailleurs...
Oui au bonheur et cultivons le car le bonheur des uns n'enlève rien aux autres... bien au contraire.
Ceci dit il y aura toujours des jaloux etc... mais laissons les s'enfoncer tous seuls !
J'ai trouvé ce texte sur le blog le chemin du bonheur et il vous plaira peut etre
ANYWAY




People are often unreasonable, illogical and self centered;
Forgive them anyway.



If you are kind, people may accuse you of selfish, ulterior motives;
Be kind anyway.



If you are successful, you will win some false friends and some true enemies ;
Succeed anyway.



If you are honest and frank, people may cheat you;
Be honest and frank anyway.



What you spend years building, someone could destroy overnight;
Build anyway.



If you find serenity and happiness, they may be jealous;
Be happy anyway.



The good you do today, people will often forget tomorrow;
Do good anyway.



Give the world the best you have, and it may never be enough;
Give the world the best you've got anyway.



*************



QUAND MÊME

Les gens sont souvent déraisonnables, illogiques et auto-centrés ;

Pardonne-leur quand même.



Si tu es gentil les gens pourraient t'accuser d'égoïsme ou d'avoir des arrières pensées ;

sois gentil quand même.



Si tu réussis, tu gagneras quelques faux amis et des vrais ennemis ;

Réussis quand même...


Si tu es honnête et sincère, les gens pourraient te décevoir ;

Sois honnête et sincère quand même...


Ce que tu as mis des années à créer, certains pourraient tout détruire en une nuit ;
Crée quand même...


Si tu trouves la sérénité et la joie, certains pourraient être jaloux ;

Sois heureux quand même...


Le bien que tu fais aujourd'hui, sera souvent oublié ;

Fais le bien quand même...


Donne au monde le meilleur de toi, et ce ne sera jamais suffisant ;

Donne au monde le meilleur de toi quand même...



Mère TÉRÉSA

bonne soirée à vous tous et merci pour ces blogs qui contribuent au bonheur collectif :-)