








vec la persévérance des médias à nous faire croire que l’apocalypse est proche et à nous faire croire qu’on est des moches pas belles et qu’on peut déjà être contente de trouver un mec/une nana qui veuille bien de nous… le sourire n’a pas gagné… Bref, la bonne humeur, ça manque dans la vie de beaucoup de gens. Regardez autour de vous, rien que vos collègues, quelle tronche tirent-ils ? Et toi, la femme au foyer, allume ta télé, quels bonheurs y trouves-tu ? Et toi l’étudiant qui lit mon blog sur ton smartphone en plein cours, quelle joie ton prof rayonne-t-il ?
non ? 
her nos enfants à l’école. Contrairement aux automobilistes, nous, les cyclistes, nous pouvons non seulement nous habiller aussi joliment que nous le voulons, nous pouvons en plus choisir des tas d’accessoires futile à souhait et briller par temps de pluie.
s pensez, justement, à vos fesses qui feront mal après un peu de vélo sur une selle qui n’est pas adapté à nos formes d’adultes…
ivre : tout est permis ! Rien ne vous oblige de suivre la panoplie du parfait petit cycliste, surtout si vos trajets sont relativement courts.

Ca fait trois ans et demie que je suis maman et ça doit faire environ deux ans que je me rends compte du fabuleux phénomène des mères indignes.
Je m’en suis d’abord rendu compte aux US, où une vraie guerre est établie entre les « good mothers » et les « bad mothers » et maintenant je me rends compte que cette guerre est belle et bien présente en France. Autant sur la toile que dans les magazines, on entends parler de ces « mères parfaites » qu’on déteste. Moi-même j’ai mon exemple type de la maman nutella et de la maman habillée en minijupe haute couture qui n’arrive pas ramasser son mioche car sinon on va voir sa culotte (mwarf). Et il est de bon ton de détester ces mères parfaites. Et il est de encore meilleur ton de se revendiquer ou de s’assumer « mère indigne ».
Mais est-ce que c’est bien une bonne idée ?
D’où vient ce sentiment de devoir se justifier de faire des erreurs ? Hein ? S’il y a tant de mères indignes qui gueulent, bloggent, débatent, c’est qu’elles se sentent oppressées par les mères parfaites, non ?
Dire qu’on n’est pas une mère parfaite est en être soulagée en comprenant que la perfection est inutile dans la maternité, c’est une chose. Créer un label « mère indigne » pour déjouer les plans diaboliques d’une « mère parfaite virtuelle », c’en est une autre. Ca ne fait que rajouter une case au concept de la maternité et ne fout que la pression pour celles qui se sentent obligées de choisir de camps. Un label glorifie l’autre tout en l’invalidant…
Si les mères indignes crient aussi fort, c’est qu’elles se sentent mises en danger par les mères parfaites, par les médias et leur image de la maman parfaite, par les femmes qu’elles voient dans la rue, dans un bistro, sur une affiche,… Mais à quoi bon accentuer cette image inatteignable de la maman parfaite en implorant le concept de la mère indigne ? Et surtout, en quoi la mère parfaite est-elle aussi dangereuse ?
Brandir aussi violement le concept de la mère indigne, personnellement, je trouve que ça ne fait que renforcer ce concept de la mère parfaite qui effraye tant de gens.
Est-ce qu’il ne serait pas plus judicieux de tout simplement accepter ce qu’on est : une mère parfaite (omg!) ? Chacune d’entre nous est parfaite sous toutes ses coutures, dès l’instant où on ne mets pas la vie de notre enfant en danger. Chacune de nous (sur)vit avec son enfant tant bien que mal, avec les outils qu’on lui a donné et avec l’énergie qu’il lui reste.
A quoi bon justifier sa culpabilité à chaque erreur avec un « hihi huhu hoho voilà moi aussi je suis une mère indigne, j’ai mis la culotte de ma fille à l’envers », mieux vaut juste faire son truc et se foutre du reste, non ?
Vous me direz que de revendiquer un terme négatif pour dénoncer une injustice, ça a déjà prouvé son efficacité. Si nous n’avions pas eu nos fameuses salopes, la légalisation de l’IVG aurait pris plus de temps, par exemple. Mais là, ici là maintenant, là, est-ce qu’il y a ce type d’urgence qui nous impose de bousculer les mœurs en hurlant à l’injustice de la mère indigne ? Si oui, pourquoi ne pas se mettre à revendiquer d’autres termes insultants, pourquoi chaque femme violée ne revendiquerait-elle pas le terme de salope, justement ? Ou les « rondes », ne serait-elle pas temps qu’elles revendiquent le fait qu’elles sont grosses ? Ca tombe bien, j’ai toujours rêvé qu’on m’adresse la parole en tant que « eh, toi, là, là grosse salope indigne », youpi !
On s’indigne de certaines insultes mais on brandit d’autres insultes comme des épées,… à même combat armes différentes ?
La vérité absolue c’est que nous avons toutes nos moments de doutes, d’erreurs, de nervosité, de questionnement. Et que nous avons toutes nos moments de gloire, d’épiphanie, de béatitude envers nous-même. De ces deux extrêmes, pourtant, la majorité des mères préfèrent se focaliser sur l’indignité des erreurs commises (qui a dit, d’abord, que c’était une erreur que de faire dormir loupiot dans un panier de linge sale ?), plutôt que de confirmer sa joie pour ces moments de perfection. C’est pas un peu con, ça ?
Enfin voilà, je n’aime pas le concept de la mère indigne qui fleurit depuis quelques années, je le trouve misogyne, je trouve qu’il ne consolide que la perfection de la maman photoshopée qu’on essaie d’imposer aux femmes. Déjà, soyons qui nous sommes : des femmes fabuleuses, des mères géniales et des épouses resplendissantes. Le challenge, c’est d’accepter notre perfection et non de dénoncer perpétuellement nos défauts. De toute façon, nous sommes toutes les mères parfaites de l'une et les mères indignes de l'autre, non? ^^
Ah… une dernière question dans ce concept de la mère indigne mes fesses là :
Il est où, dans les médias, sur la toile ou dans votre lit, le père parfait ? Hmmm ?











lus de 3 lecteurs (ma mère, ma soeur et moi) et si j'en crois les statistiques de Blogger, j'en ai même plus aujourd'hui que j'en avais début.
bituel, un plaisir mini, un plaisir mooglesque, un plaisir gentil, un plaisir glorieux,...
c même si, cet été, tu as gagné la médaille olympique en jacquard, rien ne t'empêche d'aller voir Jojo & Floflo pour te faire aider sur peu importe que sujet que tu ne maîtrise pas (lancer d'aiguilles, grafting, crochet granny dentelle, saut au cable circulaire,...). Et rien ne t'empêche d'offrir ce magnifique prix de création à ton mari, ta voisine ou ton patron, si tu n'es pas tenté par ce très très joli prix. Et ouais, elles sont comme ça, chez Elle Tricote, elles sont prête à tous les défis qui leurs seront lancées (sauf peut-être au défi du tricot de scoubidous roses fluos... quoique...)

