Ohéééé Ohéééé

J’ai beaucoup de chance.

Je vis à Maisons-Alfort et, depuis quelques semaines, mon trajet de métro est interrompu. Le pont de Charenton sur la Ligne 8 est en travaux, ce qui force les voyageurs à descendre à Ecole Vétérinaire pour prendre une navette vers Charenton Ecoles. Ce système navette fonctionne plutôt bien mais c’est un cauchemar de prendre ce bus en période de pointe. Du coup, il fallait bien que je trouve une alternative.
Prendre le vélo est une très bonne idée, sauf qu’avec la chaleur qu’on a eu récemment, je me trouvais asthmatique et brulée du soleil.

Dernier recours : le Voguéo !

Oui, j’ai beaucoup de chance de pouvoir prendre le bateau pour aller travailler. Je prends le vélo pour aller à Ecole Vétérinaire, puis le Voguéo jusqu’à la gare d’Austerlitz, puis le RER C jusqu’à Avenue Henri Martin.

LE PIED !

Ca fait trois semaines que je ne prends plus le métro et ça ne me manque pas du tout.
Le matin, le bateau est vide et je peux enlever mes chaussures et bronzer sur les sièges à l’arrière, en chantant du Mika.
Le soir, le bateau est plein et je m’installe où je peux pour crocheter dans mon coin en regardant les canards passer. Le pont à l’arrière est blindé par les madâmes qui se poussent l’une-l’autre pour pouvoir griller au soleil.

Le trajet est top ;
On passe devant la piscine Josephine Baker sur la Seine, devant les mecs qui bronzent torse-nu à Bibliothèque, devant le couple de cygnes amoureux, et devant cette fabuleuse construction au confluant de la Marne et la Seine qu’est le Chinagora (heum…).

Bon, il ya quelques inconvénients comme la ponctualité du bateau. S’il a du retard à cause d’un embouteillage de bateaux (si, ça existe), il n’y a pas d’annonce comme dans le métro, on est un peu abandonné à notre sort. Même sur le site du Voguéo il n’y a rien. Et une fois, le bateau à pris l’eau. C’était très drôle de voir courir le monsieur dans tous les sens le plus discrètement possible pour ne pas semer la panique. Heheh.
Et dernier inconvénient ; le voguéo est quand-même très lent. On le prend parce qu’on n’a pas d’alternative mais le fait que je double tous les voguéos quand je suis en vélo en dit gros.

Et pour finir ; tous ensemble on chante CETTE CHANSON !

Non mais, franchement, il y a pire comme trajet pour aller au boulot

que les bords de Marne à pied ou en vélo, quand-même, hein?!